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POINT DE VUE
28 décembre 2005

L'esprit de la loi

Hier soir, à l'Assemblée Nationale, etait en discussion un projet de loi concernant le piratage sur internet et met en place un arsenal répréhensif, en particulier sous forme d'amendes financières et d'emprisonnement. Le Ministre de la Culture et de la Communication est le défenseur du dossier. En réalité, c'est son collègue du Commerce ou celui de l'Economie qui auraient du être à sa place ; parce qu'enfin, internet, c'est aujourd'hui les caravelles, les trains, les avions, les magasins, les caisses, les billets de banque d'hier. C'est la mise en place d'un nouveau support d'échanges commerciaux. Le modèle sur lequel il repose est globalisé, fonctionne en continu, ne connaîtra bientôt que quelques monnaies (1 par continent ?) et surtout est "immédiat". C'est d'une certaine façon la démultiplication des impulsions éléctroniques jusque là réservées à la Bourse. Une très grande bourse ! En vrai ! ... Finalement, c'est encore Disneyland qui est le modèle. Ca fait une guerre de perdue de plus. Mais, je m'égare.

On était si heureux de notre nouveau mode de communication libre et sans frontière ; tellement séduit par cet incroyable mode d'enrichissement personnel : plus facile, plus pratique et plus agréable. Et c'est là que le bas blesse : c'était une utopie ! On l'a dit ce soir au JT : "en finir avec l'illusion de la gratuité". Voilà l'affaire. Faut faire rentrer les sous, c'est tout. Mais les personnes qui gèrent le système ont tort. Elles ne raisonnent qu'en une seule dimension. C'est dommage et ça fini par casser. Faut qu'il y ait une certaine souplesse, laisser quelques joints de dilatation, pour permettre un peu de "jeu". Justement, on ne joue plus ! Après le hard, voici le soft. Après le cadre et le marketing, maintenant c'est la phase comptable. Sauf que dans notre cas, ce sont les consommateurs internautes qui auront payé les frais de développement et qui paieront aussi pour alimenter leur mecano géant. Les industriels n'ont pas pris beaucoup de risque et continuent sur ce mode. C'est pour cela que l'esprit de la loi n'est pas satisfaisant ; elle devrait laisser aux commerçants trouver les parades aux téléchargements "sauvages", en financer la mise en place et en assurer la perennité. Et si on peut "gratuitement" télécharger la Joconde ou le dernier Jennifer, c'est pas bien grave. L'une à toujours le sourire et l'autre c'est nous qui le lui avons donné. Si, si ... par sms !

David Dalmasso, 21 décembre 2005

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Commentaires
T
http://lentschener.blogs.com/l_invite/<br />
T
Tu te doute bien que je ne ferai aucun commentaire à ce que tu viens d'écrire...<br /> <br /> J'en aurais pour 2 heures et tu sais ce que j'aurais écrit. Donc, je me réserve pour plus tard. Néanmois, l'opinion suivante est intéressante.<br /> <br /> http://lentschener.blogs.com/l_invite/<br />
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