Une marque rappée
Lu, dans Le Figaro, sous la plume de Florentin Collomp, un article qui fait état de la condamnation de Joey Starr dans une affaire de contrefaçon de marque. Le chanteur avait, en effet, déposé auprès de l' INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) et utilisé la marque B.O.S.S.
"La percée des rappeurs dans le prêt-à-porter ferait-elle peur aux gardiens du chic ?" : voilà la question que pose le journaliste, le jugement précisant que « la marque B.O.S.S. est associée à la personnalité de son titulaire, M. Joey Starr, qui publiquement se veut provocateur et agressif alors que les produits Boss/Hugo Boss sont connus pour leur recherche d'un certain luxe et d'un certain classicisme ». Si Joey Starr avait déposé B.I.S.S. ou B.A.S.S. le problème ne se serait pas posé. C'est avant tout parce qu'il y a une forte ressemblance entre BOSS et B.O.S.S. qu'on peut ensuite induire des problématiques d'image ... pas avant !
Voilà encore un journaliste qui confond cause et conséquence et qui, du coup, légitime son papier avec un argument de départ totalement faux. Comme d'habitude, ce n'est pas fondamental mais tout de même ...