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POINT DE VUE

8 avril 2007

C'est beau non ?

Vue des moulins érigés près de La Haye (Pays-Bas). Site inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

moulins_unesco11

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6 avril 2007

Pensez foot, pensez So Foot !

Le numéro d'avril est sorti ... Thuram est dedans ! A lire très vite.

3 avril 2007

Chère Europe !

Je repense à ces derniers "poilus" de la grande guerre. Sortis de combats qui ressemblaient à l'enfer, ils ont de nouveau souffert de la folie des hommes et de leur déchaînement vingt ans plus tard. Aujourd'hui, lorsqu'ils entendent les discours de ceux qui brocardent l'Europe, j'imagine leur colère et leur tristesse. Comment leur expliquer que la C.E.E. devenue Union Européenne est une turpitude, réduite à un Euro symbolique ?

La France qui a inscrit le mot "Fraternité" dans sa devise devrait s'enorgueillir d'avoir contribué à ce que les peuples d'Europe vivent en paix depuis si longtemps. Jamais dans l'histoire notre continent n'avait connu pareille parenthèse, jamais autant d'enfants n'ont pu imaginer grandir sans avoir à combattre sur notre sol. Oui, l'Euro ! Oui, Bruxelles et ses réglementations ! Mais la paix, c'est tout de même autre chose non ?

2 avril 2007

Une marque rappée

Lu, dans Le Figaro, sous la plume de Florentin Collomp, un article qui fait état de la condamnation de Joey Starr dans une affaire de contrefaçon de marque. Le chanteur avait, en effet, déposé auprès de l' INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) et utilisé la marque B.O.S.S.

"La percée des rappeurs dans le prêt-à-porter ferait-elle peur aux gardiens du chic ?" : voilà la question que pose le journaliste, le jugement précisant que « la marque B.O.S.S. est associée à la personnalité de son titulaire, M. Joey Starr, qui publiquement se veut provocateur et agressif alors que les produits Boss/Hugo Boss sont connus pour leur recherche d'un certain luxe et d'un certain classicisme ». Si Joey Starr avait déposé B.I.S.S. ou B.A.S.S. le problème ne se serait pas posé. C'est avant tout parce qu'il y a une forte ressemblance entre BOSS et B.O.S.S. qu'on peut ensuite induire des problématiques d'image ... pas avant !

Voilà encore un journaliste qui confond cause et conséquence et qui, du coup, légitime son papier avec un argument de départ totalement faux. Comme d'habitude, ce n'est pas fondamental mais tout de même ...

26 mars 2007

Identité nationale

C'est bien dommage que l'ensemble des observateurs et même certains responsables politiques ne voient dans l'emmergence des questions liés à l'identité nationale qu'un artifice de campagne, dangeureux et inutile. En ce début de XXIème siècle, notre pays est destabilisé, interrogatif, frileux. L'Europe qui s'agrandit, la mondialisation qui fait rage, la Chine qui s'éveille pour de bon, l'Inde qui se prépare, le terrorisme qui menace toujours, la Russie qui se radicalise, l'Iran qui veut sa bombe : on s'y perd, on a peur !

Le monde mute et la France doit trouver une nouvelle place, un nouvel équilibre, une nouvelle destinée. Dans ce moment "historique", quoi de plus naturel que de douter, se regarder dans la glace, savoir qui on est, quels sont nos atouts, nos faiblesses, compter nos troupes, s'assurer de notre cohésion : il y a tout cela derrière l'identité nationale. Il y a juste un pays qui aimerait que se lève un nouveau de Gaulle ou Bonaparte, droit dans ses bottes, juste dans sa parole et suffisamment charismatique pour nous donner envie d'abattre des montagnes. Oui mais voilà : la fatuité des médias, l'excès de marketing, les grands calculs et la petite politique ne fabriquent rien de grand, ne donne pas de souffle. Aussi, l'on ne voit que des détails lorsqu'il faudrait faire preuve de tant de psychologie.

Car, au fond, c'est quoi cette identité nationale ? L'identité nationale, ce sont des souvenirs communs d'une histoire qui compte tant de faits d'armes. L'identité nationale, c'est magique quand ça veut dire "allons ensemble" et parlons d'une seule voix. L'identité nationale, c'est aimer habiter un grand pays, plein de vie, auquel chacun de ses enfants peut apporter sa joie. L'identité nationale : voilà bien une idée si forte, que par fainéantise intellectuelle et goût de l'à peu près, on réduit à de bien bas réflexes. Se regarder dans le miroir peut être salvateur ... à condition tout de même de ne pas en choisir un déformant.

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5 février 2007

Deux films sinon rien !

L'hiver est long, les soirées télé souvent déplorables ... Dans la série, allons donc au cinéma, deux films à ne pas louper : bobbyD'abord "BOBBY" d'Emilio Estevez. JFK assassiné en 1963, c'est son frère Robert qui reprend le flambeau et tente de conquérir l'investiture du Parti Démocrate pour les élections de 1968. Celui qui fut ministre de la justice et mena une campagne farouche contre la pègre en se frottant à l'inquiétant Monsieur Hoover, va porter pour des milliers d'américains une sorte de rêve impossible. Dans un pays qui sort tétanisé et abîmé par la Guerre du Vietnam, la campagne de Bobby Kennedy va mettre en lumière l'envers d'un décor de désolation morale, sociale et économique. Son parcours vers la Maison Blanche finira dans les cuisines d'un hôtel de Los Angeles quelques jours seulement après la mort de Martin Luther King, tué à Memphis. Le trouble s'ajoute au trouble, la violence à la violence, le silence au silence : Nixon sera Président et les USA oublieront qu'ils ont un jour eu la privilège de changer d'histoire. C'est par le jeu de destins croisés, incarnés par des comédiens brillants, inspirés et sensibles, qu'Emilio Estevez peint avec beaucoup d'art la fin d'une parenthèse qu'on aurait aimé enchantée. Avec Anthony Hopkins, Demi Moore, Sharon Stone, Hélène Hunt, Martin Sheen, Harry Belafonte.

Second opus à ne pas louper : "SNOW CAKE" avec Sigourney Weaver et Alan Rickman.snow_cake Si vous allez voir ce film, tentez de le faire un jour où vous n'avez appris aucune grosse mauvaise nouvelle : c'est chargé en émotion ! Mais ça vaut le coup tant le sujet du film (l'autisme) est traité avec une sensibilité et une intelligence rares. L'histoire : un homme tout juste sorti de prison pour un meurtre, dont nous comprendrons au fil de l'histoire l'importance capitale, prend en stop une jeune fille. Un accident de voiture la tue ; lui n'est que blessé mais tout à fait indemne car en réalité le chemin de sa rédemption ne fait que commencer. Car la mère de l'auto-stoppeuse qu'il va rencontrer ne comprend rien à ses excuses et à sa repentance : isolée dans un monde à part, elle est autiste depuis l'enfance. Elle et lui vont pourtant ouvrir la porte de leur prisons respectives laissant la place à ce qui, a priori, relevait de l'impossible et du vain. Avec beaucoup d'humour, de poésie et d'humanisme, SNOW CAKE fait son oeuvre. Celle qui consiste à faire résonner chez chacun d'entre nous cette petite voix de la tolérance, éteinte ou étiolée.

Bons films !

25 janvier 2007

Et Jospin démissionna ...

Le Parti Socialiste demande avec insistance le départ de Nicolas Sarkozy de la Place Beauvau. Le Ministre de l'intérieur est accusé d'utiliser les moyens de l'Etat aux fins de sa campagne présidentielle. Comme d'habitude en politique, on souhaite toujours voir appliquer de nobles postures lorsqu'il s'agit du camps d'en face. En 2002, Lionel Jospin, Premier Ministre, avait lui - c'est vrai - démissionné. Mais seulement après avoir été battu. Et de la tête de son parti ...

22 janvier 2007

Demandez lui la lune !

Après la bravitude, la france respirante, l'ordre juste, voilà venu le temps des roses accrochées au ciel ! Elle est vraiment sympa la campagne de Ségolène. Manque plus que le remix de L"Ile aux enfants, une distribution de barpapapas et un grand goûter avec la Fée Clochette ... 

22 janvier 2007

L'abbé est mort, vive l'abbé !

L'Abbé Pierre vient de disparaître. Compte tenu de son grand âge, il n'y a pas matière à trouver cette nouvelle incroyable. Ce qui l'est plus, c'est cette façon qu'à la télévision de déprogrammer ses émissions pour nous servir rediffusions et nécros préparées à l'avance. Il y a tellement de choses à montrer et à dire qu'une soirée - de son vivant - n'aurait pas été superflue. Mais c'est beaucoup demander. La lucarne de nos soirées porte bien son nom tant il faut être petit pour ne penser que les hommes sont grands qu'une fois morts.

8 janvier 2007

Royale bravitude !

En ces temps de campagne où rien n'est au hasard

Un mot qui parait être comme "sorti de nulle part"

N'est pas du tout possible ! De très hautes études

Ont aidé Ségolène à ne pas se tromper.

Et si cette ingénue à émis "bravitude"

C'est à sa résonnance que, tout bas, elle pensait.

A souhait les médias en ont vite fait écho

Le tour était joué ! Bonne pioche pour son égo.

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